Production d’un ciment écologique

Un nouveau ciment qui peut être qualifié d’écologique est fabriqué en France. Son empreinte carbone serait de 5 fois inférieure à celle du ciment Portland qui est produit en chauffant une roche calcaire. Ce nouveau ciment est produit sans chauffage par la société française Hoffmann Green Cement. Fondée en Vendée par un scientifique David Hoffmann et un entrepreneur Julien Blanchard, cette société vient de réussir son introduction en bourse.  Elle dispose finalement de 75 millions d’euros à son capital en 2020. Le cimentier veut faire passer sa production de 50 000 tonnes à 550 000 tonnes avant 2025. Cette introduction en bourse va financer deux futures usines, une à côté de la première à Bournezeau, et une troisième en région parisienne. Elle espère atteindre  « 3 % des parts du marché français du ciment ».

Ce ciment est fabriqué « avec des co-produits, comme l’argile, le gypse, le laitier haut fourneau issu de la sidérurgie». Ils sont travaillés « à froid » en les mélangeant avec des activateurs et suractivateurs.  Le produit obtenu convient comme liant constituant les routes, mais aussi pour les mortiers, les enduits et les bétons de chantier.

Et le bois ?

Faut-il promouvoir la construction massive des maison en bois comme le souhaitent certains ? Quand on considère l’emploi déjà de ce matériau (voir le graphique ), on ne peut que s’inquiéter des risques pour la déforestation. Il faut éviter de couper des arbres et en planter davantage partout dans le monde. Une communication bien mal inspirée ignore des conséquences majeures. « L’abattage de ce que l’on considère comme de véritable puits de carbone pourrait mettre à mal l’objectif de neutralité fixé à 2050″(Science & Vie, 10/2020). Alors que de nouveaux ciments ont des avantages sans commune mesure avec les précédents.

Voir ici

2 thoughts on “Production d’un ciment écologique”

  1. Je leur ai laissé plusieurs messages sur internet mais malheureusement, ils ne répondent pas. Alors soit le brevet sera racheté par un lobby et bien rangé sous une pile de dossiers, soit c’est pas encore prêt et ils se sont un peu précipités. En tous cas, on en entend plus parler…

  2. Je conçois des formules de geopolymeres depuis des mois pour les pays en développement. Voir l’institut des geopolymeres à saint Quentin dans l’Aisne.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *